---

kenzie spencer mccall

❝ Je ne sais pas, je ne parle pas le vent ❞

---

FT. CRYSTAL REED ∞ THE REAL GOSTHBUSTERS
CRÉDITS ; @tumblr

⊱ NOM : McCall, c'est un nom de famille répandu aux États-Unis vous savez.... ⊱ PRÉNOM(S) : Kenzie et Spencer, deux prénoms mixtes parce que mes parents n'ont jamais voulu savoir mon sexe avant ma naissance alors ils avaient prévu le prénom adéquat. ⊱ ÂGE : 24 ans, on dit que je suis jeune pour une chasseuse, je pense seulement être une surdouée peu modeste.. ⊱ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 7 Mai (aa) 1988 à Phoenix, en Arizona. ⊱ EMPLOI : Serveuse au bar du coin, une bonne couverture et un moyen d'être proche des habitants de la ville sans qu'ils ne s'en rendent compte. ⊱ OCCUPATIONS : Chasseuse, une tradition familiale, j'ai été élevée à ça et j'ai arrêté bien tôt les études pour m'y consacrer. ⊱ TRAITS DE CARACTÈRE : douce, intrépide, drôle, hautine, rusée, impulsive, protectrice, loyale, attachante, arrogante, tête à claques, ambitieuse, revancharde, passionnée, courageuse, déterminée, directive, fragile, distante.. ⊱ SES FORCES : sa détermination, elle n'est pas du genre à lâcher le morceau avant de l'avoir rongé jusqu'à la moelle. ⊱ SES FAIBLESSES : son impulsivité, elle ne sait pas se retenir, elle part tête baissée sans réellement évaluer les dangers qu'elle encourt.

~ Elle chasse seulement avec un arc, c’est peut-être un peu rustique mais c’est celui de son arrière-grand père et quelque part, elle tient à perdurer la coutume familiale même si elle a des armes à feu sur elle mais elle limite leur utilisation en période de chasse. Elle veut leur faire honneur.
~ Elle passe souvent ses cheveux derrière son oreille lorsqu’elle est gênée et se mord souvent la lèvre, un tic qui la démasque très facilement lorsqu’on la connait bien mais elle ne peut pas s’en empêcher.
~ Elle a une tendance à danser toute seule comme une conne chaque matin. Un rituel : elle se lève, allume la radio et danse sur les tubes du moment, remue son derrière quitte à réveiller tout l’hôtel en se bougeant.
~ Elle est assez indépendante et pense que les hommes et les sentiments qu’ils peuvent provoquer la ralentirons alors elle évite tout contact. Elle ne couche presque pas d’ailleurs… C’est d’ailleurs gênant parce qu’elle ne sait pas vraiment comment s’y prendre dans ces cas-là.
~ Elle coure tous les jours lorsqu’elle est bloquée quelque part et ne déroge jamais à cette règle. Elle déteste l’idée de devenir molle et de ne pas pouvoir faire son travail dans les meilleures conditions.
~ Elle a une tendance à jongler avec les bouteilles lorsqu’elle est derrière un bar et à faire le show. Avoir l’attention tournée sur elle lui plait énormément, elle aime bien compenser ce manque qu’elle a depuis toute petite.
~ Dans sa famille, on est chasseur de père en fils mais comme ses parents n’ont eu qu’une fille, ils ont fait d’elle une chasseuse. Son père déteste l’idée qu’elle en soit une mais il n’a rien dit quand son père a dit que c’était sa mission. Et elle non plus d’ailleurs.
~ Elle se bourre aux cafés et ne dort que très peu la nuit. Elle est une grande noctambule, elle marche, pense, bouge et vit la nuit. Le jour lui sert d’apparence pour passer pour une personne normale mais en réalité, elle déteste le soleil et tout ce bordel…
~ Elle se sert souvent de ses charmes pour avoir ce qu’elle veut et le trois quart du temps, elle l’obtient sans aucune difficulté.
~ Elle a une grande cicatrice le long de son bras qui se distingue très bien car cette blessure à été faite très profonde, lors d’une chasse qui a très mal tourné… Elle ne la cache pas forcément mais est rétissante lorsqu’on tente de l’évoquer.
~ Elle hait les jupes et les robes, elle ne porte que des shorts à vrai dire… Et des jeans lorsqu’elle a vraiment froid… Elle n’est pas du tout féminine.

1. LORS D'UN AVENTUREUX VOYAGE AU CŒUR D'UN ENDROIT DÉSERT A LA TOMBÉE DE LA NUIT, TU CROISES LE CHEMIN D'UN DÉMON, QUE FAIS-TU ? Je me barre en courant ? Non ? Je suis pas sensée faire ça ? Okay, alors je l’exorcise du mieux que je peux. On est chasseur ou on l’est pas les gars hein et de mon côté, j’ai été formé par des gens qui ont vu et vécu énormément de choses, alors je crois que je peux me défendre grâce à leurs enseignements. Je connais les exorcismes par cœur, je les ai apprit à l’âge où les enfants apprennent des contines et j’ai toujours de l’eau bénite sur moi. Après, je ne suis pas wonder-woman non plus mais j’ose croire que je peux me débrouiller seule… En toute modestie.
2. UN ANGE PLEIN DE BONNES VOLONTÉS VIENT TE PROPOSER TON AIDE, MAIS INDIQUE QU'IL DEVRA POUR CELA SACRIFIER QUINZE PERSONNES, QUE FAIS-TU ? Je lui dis gentiment d’aller se faire foutre et je le revois vers son super dieu à la con. Je suis intrépide mais pas cinglée et c’est hors de question de tuer des innocents pour que la population se régule ou une connerie du genre. Je veux protéger le plus de personnes possibles et les sacrifices, c’est pas du tout mon truc. Je suis humaine vous savez, j’ai un cœur, et jamais je ne laisserais un innocent mourir devant mes yeux sans tout tenter pour l’aider.
3. TU DÉCOUVRES QU'UN DIABOLIQUE DOPPELGANGER A PRIS LA PLACE DU DÉSORMAIS CÉLÈBRE DEVON CARVERS, QUE FAIS-TU ? J’enquête d’abord pour être sûre et certaine et ensuite je lui bute la gueule comme il se doit. Comme je l’ai dit pour le démon, je ne suis pas une tendre et on m’a élevée à ne pas faire de sentiment avec les ennemis alors je ne vais pas le laisser m’échapper, jamais.

⊱ TON OPINION SUR COLLINSTON ? Une petite ville de merde comme on en trouve tant aux Etats-Unis. Ce genre de villes idéales pour un scénario horrible comme dans nos films d’horreur préférés… Je n’aime pas ce genre de ville, je me sens enfermée, oppressée, j’ai presque du mal à respirer lorsque je vois le manque d’espace qu’il y a. Les gens ne m’attirent pas, ils vivent une vie de merde, pleine d’ennui qui me terrifie. J’aimerais tellement ne pas finir comme eux, c’est pour cette raison que je m’acharne à chasser. Je préfère largement mourir au combat plutôt que d’attendre sagement de mourir dans le trou du cul du monde… Je rêve de me barrer d’ici au plus vite, la seule question c’est : quand ?

DERRIÈRE L’ÉCRAN a écrit:

⊱ TON PSEUDO : Dodixe. ⊱ UN P'TIT PRÉNOM ? Elodie. ⊱ TON ÂGE : 18 ans (aa). ⊱ OU AS TU TROUVÉ SFTD ? : je suis une vip, j'ai reçu un mp de Belette moi . ⊱ TON AVIS DESSUS ? il est encore plus beau qu'avant . ⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION : 7j/7. ⊱ TON DERNIER MOT : je vous aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime .

---

❝ BORN TO BE ALIVE. ❞

---

CRÉDITS ; @tumblr
❃ ❃ ❃
Je suis née. Le sang qui coule dans mes veines n’est pas le même que celui des autres. Il est plus fort encore, plus bouillonnant. Plus ardent. J’ose croire que je suis exceptionnelle dans ce monde fait d’apparences et de jeu d’ombres. Je suis unique. Les gens qui marchent dans la rue ne se retournent pas sur mon passage, ils continuent leur chemin sans même m’accorder un seul regard et c’est peut-être pour cette raison que je suis unique. Je suis banale. Une sur sept milliard d’êtres humains qui sont sur cette terre. Je suis madame tout le monde. Votre voisine, votre sœur ou votre meilleure amie… Sûrement votre mère à la douceur de mes traits dessinés à l’encre de chine sur du papier à dessin. Je suis née pour faire de grandes choses, disaient-ils. Je suis devenue une enfant prodigue aux yeux de parents inconscients du pouvoir qu’ils me remettaient. Je suis un être à part, je suis solitaire et dévastatrice, je suis vengeance.

Je suis née un soir de pleine lune alors que mon père chassait un loup-garou. Ce soir-là, il s’était retrouvé à l’hôpital et avait manqué de perdre la vie. Ma mère, elle, accouchait en priant le seigneur de lui offrir une seconde chance. Une simple maladresse. Il avait oublié le nombre de balles qu’il lui restait. Une seule avait manqué. Et il était presque mort. Il s’est accroché à la vie comme on s’accroche à une corde. Ma mère priait pour ne pas que celle-ci cède sous son poids. Moi, je naissais dans la plus pure des innocences. Les agissements de mes parents étaient connus de peu de monde mais quelques médecins étaient de leur côté alors, on ne posait pas de question. On soignait patiemment et silencieusement. Seul le bruit du fil passant dans la peau était le signe d’une activité humaine. Le lendemain nous étions de retour au foyer familial. J’étais nommée : Mademoiselle Kenzie Spencer McCall… Prénommée avec des noms qui pouvaient aller aux garçons comme aux filles pour la simple et bonne raison qu’ils ne voulaient pas savoir mon sexe avant ma venue au monde. J’étais une fille et ce fut une déception pour mon grand-père. Il n’était pas bavard mais sur son visage on pouvait y lire beaucoup. Il désirait un garçon plus que tout. Pour pouvoir reprendre le flambeau familial… Ou devrais-je dire, notre fardeau. Vous savez, mon histoire n’est pas celle d’une petite fille ordinaire qui grandit en compagnie de parents aimants et dévoués à sa petite bouille d’ange. Non, je suis exceptionnelle, et cela fait plusieurs fois que je le répète, afin d’appuyer sur cette définition. Je porte un regard différent sur le monde qui m’entoure et parfois, j’ignore les gens qui me parlent parce que les choses futiles qu’ils me disent ne m’atteignent pas. Je n’ai que peu d’amis et encore moins de connaissances. Je vis pour mon travail, il englobe ma vie toute entière et m’empêche de m’ouvrir aux autres complètement alors je m’y abandonne corps et âme. J’ai été façonnée pour ça. Élevée à ça. Entrainée à ça. Détruite pour ça.

Le début de mon histoire ressemble à celle de beaucoup d’autres enfants. Je suis née dans une famille aimante et ait vécu à Phoenix en parfaite harmonie. J’avais toujours l’un de mes parents qui prenait soin de moi et bizarrement, chacun d’entre eux pouvait disparaitre du tableau et revenir parfois des jours plus tard. Blessés. Épuisés. J’ai été à l’école jusqu’à mes seize ans. Je me suis fait des amis et ait même fêté chacun de mes anniversaires à la maison en compagnie de mes parents et de mes amis de l’époque. Nous étions tous réunis dans le jardin en période de beau temps, le printemps était doux dans ma jeunesse, plus encore qu’aujourd’hui. J’ai été inscrite au tir à l’arc dés mon plus jeune âge et je suis devenue petit à petit une experte. J’y remportais des compétitions prestigieuses et était dans le classement régional, une fierté pour mes parents. Malheureusement, une impression de manque se faisait souvent ressentir. A chaque fois qu’ils me disaient partir pour une petite balade et qu’ils ne revenaient pas avant quelques semaines, voir quelques mois. J’ai plus grandit auprès de mes grands-parents que de mes parents et quelque part j’en garde des séquelles. Morales. Indéniables. C’est à l’âge de huit ans, alors que je faisais un cache-cache avec mon grand-père, que pour la première fois j’ai eu un aperçu du travail de mes parents. On était un Dimanche après-midi et ils se rentrés en coup de vent chez mes grands-parents. Ma mère parlait fort et mon père tentait de calmer les sursauts qu’elle avait. Ils disaient avoir tué une créature mais une autre les a vus, poursuivis jusqu’ici. Ils devaient faire vite. Emmener la petite. M’emmener moi ! Le lendemain on était sur la route vers nulle part et ils ont commencé à m’expliquer ce qu’ils faisaient dans la vie. Chasseurs. Un boulot bien étrange qui consiste à tuer des trucs sans le dire à personne pour protéger les gens sans qu’ils ne le sachent. Je fus d’ailleurs avertie qu’ils avaient exactement le même plan de carrière pour moi, adieu les désirs de devenir journaliste, astronaute ou mannequin. Je serais chasseuse, parce que c’est comme ça. Quelque part, j’étais fière d’être mise dans le secret et embarquée dans toutes les emmerdes qui pointaient au bout du nez de mes parents. J’aimais l’idée de ne plus être abandonnée chez papi et mamie en attendant qu’ils daignent s’occuper de moi. Ils étaient là.

Jusqu’à mes dix-huit ans j’ai été trainée de villes en villes et installée dans des motels pourris dans l’espoir d’atteindre le niveau de perfectionnement de mes géniteurs. J’ai appris par cœur les techniques pour tuer chaque races qui pourrait se présenter à moi et même apprit les exorcismes les plus compliqués qu’ils me donnaient à apprendre. J’allais à l’école de la vie à un âge où on veut seulement grandir et se découvrir. Ils voulaient seulement que je devienne un soldat. Un putain de soldat façonné comme ils l’entendaient et pas autrement. C’était ça mon destin : chasser les méchantes choses et oublier que j’ai une âme, des besoins, des envies. Mes parents ont trouvé la mort dans un malencontreux accident de voiture alors que je venais de commencer à chasser seule. J’avais vingt ans et pensait sincèrement que cette histoire n’était en réalité qu’une supercherie et qu’ils avaient étés éliminés car ils gênaient encore certaines créatures. Depuis je travaille en solo, comme une grande. J’ai sortit de ma vie le reste de ma famille mais garde les coutumes intactes et chasse avec un arc comme on me l’a apprit. J’ai récupéré les notes de mon père ainsi que celle de mon grand-père et chasse à présent avec toutes les cartes en mains. Plus de sentiments. Plus de peur. Je vogue. Je voyage. Toujours sur les routes, j’apprends. J’oublie. Je m’abandonne à ce besoin que j’ai de vivre libre. Après avoir été enfermée dans une vie que je n’avais pas choisie jusqu’à mes dix-huit ans. J’ai vu des choses qui feraient hurler des enfants jusqu’à la mort. J’ai gardé des choses secrètes et vu le sang couler et la mort arriver des centaines de fois. J’ai moi-même été blessée gravement et ait faillit perdre mon bras lors d’une attaque d’un loup-garou, je m’en suis sortie avec une griffure profonde le long de mon bras droit et le souvenir d’une vengeance qui rêve de s’accomplir. Une cicatrice reste depuis ce jour. Signe visible de ma différence. Je suis unique. Vous vous en souvenez ? C’est mon histoire qui reste secrète parce que peu de gens méritent de la connaitre. Elle est trop dure à supporter pour des innocents. Pour moi, elle est la marque même de la faiblesse des êtres humains…