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Cameron Stone

❝ ALONE IS WHAT I HAVE. ALONE PROTECTS ME. ❞

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FT. DYLAN O'BRIEN ∞ MONSTER MOVIE.
CRÉDITS ; @tumblr

⊱ PSEUDONYME : Cameron Stone. ⊱ IDENTITÉ HUMAINE : Toujours Cameron Stone. C'est fou, il a parfois encore l'impression de n'être qu'un humain, pourtant, tout a changé, n'est-ce pas? ⊱ ÂGE : 24 ans. ⊱ RACE : Après s'être fait mordre, il est lui même devenu un loup-garou. ⊱ EMPLOI : Il est disquaire. ⊱ OCCUPATIONS : Et bien, il serait tenté de vous répondre qu'il passe le plus clair de son temps à écouter de la musique. En jouer? Hm, c'est une autre histoire. A part son ukulélé, les instruments lui résistent. ⊱ TRAITS DE CARACTÈRE : Marrant, attachant, boudeur, tête en l'air, blagueur, adorable, pudique, généreux, étonnant, spontané, intelligent, naïf, casse-cou, téméraire, très inconscient, grand gamin dans l'âme, intrépide, timide, mal à l'aise auprès de la gente féminine. ⊱ SES FORCES : Sa capacité à réfléchir et élaborer des plans très vite. Il a toujours plus d'un tour dans son sac, et bien qu'il soit apeuré par son statut de loup-garou, il parviendra néanmoins à se défendre, si besoin est. ⊱ SES FAIBLESSES : Son inexpérience générale, que ce soit dans le domaine du surnaturel, ou de la vie en général. Il est naïf, et n'a pas conscience qu'il est en danger de mort, à cause de sa condition de loup-garou.

~ Il est adepte des vannes pourries, des jeux de mots lourdingues qui ne font rire que lui. Pourquoi? Hm, et bien, à vrai dire, il s'accroche à ça, comme mécanisme de défense, lorsqu'il se sent menacé face à une situation gênante. Il est aussi tout simplement comme ça parce qu'il s’emmêle souvent les pinceaux. Mais ça le rend hilarant, et bien que personne n'ose l'avouer, beaucoup le pensent.
~ La gente féminine lui est totalement étrangère. C'est un vrai boulet face aux filles, voilà tout. Il n'a jamais eu de petite-amie, il est encore impeccablement vierge, et il en est encore au stade des rougissements intempestifs lorsqu'il se trouve auprès d'une fille qu'il apprécie. Sa timidité est maladive, sans aucun doute, et il se retrouve bien souvent à faire fuir les dames avec des blagues idiotes, lorsqu'il essaie de masquer sa gêne.
~ Il est troublé par cette fille, Kenzie, qu'il a aidé un soir. Il n'ose pas se l'avouer, mais elle le trouble, elle lui plait, plus qu'il ne saurait l'avouer. Ironie du sort? C'est une chasseuse, il l'a bien compris, et lui est un loup-garou.
~ Sa mère est morte lorsqu'il était gamin, il n'a pas de frère ni de soeur, et son père a quitté Collinston il y a quelques années, sans vraiment être en bon terme avec Cameron. Un coup de fil, par-ci par-là, c'est tout ce qui lui reste. Niveau famille, il est donc relativement seul.
~ Il a beau adorer la musique, au point qu'il en a fait son métier (disquaire), il est assez nul pour jouer des instruments en général. Sauf le ukulélé. Il a beau avoir mis des années à apprendre un seul morceau, à savoir la B.O de Star Wars, il se vante tout de même de savoir en faire.
~ Il s'est peut-être transformé en une créature du mal, se changeant en loup-garou à chaque pleine-lune, une chose est sûre: ce n'est pas quelqu'un de mauvais. Il prend cela comme une malédiction. Voyons, il ne lui viendrait jamais à l'idée de faire du mal à quelqu'un, de tuer des innocents, et si jamais cela lui arrive, il ne pourrait pas s'empêcher d'éprouver d'horribles remords.

1. LORS D'UN AVENTUREUX VOYAGE AU CŒUR D'UN ENDROIT DÉSERT A LA TOMBÉE DE LA NUIT, TU CROISES LE CHEMIN D'UN CHASSEUR, QUE FAIS-TU ? Je tente de faire comme si de rien était. Après tout, je ne suis un loup-garou qu'en soir de pleine lune, n'est-ce pas? Pourquoi aurais-je à craindre un chasseur, en tant que créature, alors que je peux prétendre n'être qu'un humain, ce que j'étais avant de me faire mordre? Hm, oui, l'ignorer, faire comme si j'étais normal, c'est la meilleure idée de la terre. Et puis, c'est un peu flag' si je me mets à courir comme un dératé, non?!
2. UN CAMARADE PLEIN DE BONNES VOLONTÉS VOLE A TON SECOURS, TU SAIS QUE TU LUI EN ES REDEVABLE ET TU N'AIMES PAS ÇA, QUE FAIS-TU ? Je trouve un moyen de lui revaloir ça, le plus vite possible. Même si je suis très peu expérimenté dans le monde des ténèbres, je sais tout de même qu'un homme doit toujours payer ses dettes, et pour ne pas me retrouver dans un bordel inimaginable, dans lesquels j'ai l'habitude de me fourrer, payer sa dette le plus tôt me semble être le mieux.
3. TU DÉCOUVRES QUE DES DOPPELGANGER ESSAYENT DE METTRE MAIN MISE SUR LA VILLE DE COLLINSTON, QUE FAIS-TU ? Doppelgan-quoi?! C'est hallucinant votre truc. Je crois que je resterai bouche bée. Mettre la main sur Collinston? Et vous voulez que j'y fasse quelque chose, moi, le loup-garou puceau empoté? Vous avez de l'espoir... Non, plus sérieusement, je ne suis pas sûr d'avoir assez de cran ni de force pour m'occuper de ça. Je serai bien allé demander de l'aide à un chasseur, mais est-il besoin de préciser qu'avec mon statut de loup-garou, c'est un peu risqué? Vraiment, je serai impuissant, si j'apprenais ça.

⊱ TON OPINION SUR COLLINSTON ? Je n'ai pas toujours vécu à Collinston. Mon père a décidé qu'on allait y déménager deux années avant que je termine le lycée, parce qu'il avait des problèmes avec nos voisins, dans la ville dans laquelle on habitait, un peu plus grande que celle-ci, mais toujours en Louisiane. Bref, je ne vois rien de bien intéressant à dire sur ce sujet, c'est uniquement la ville dans laquelle je bosse et je vis. Mais bon, je ne vais pas vous mentir... C'est quand même l'endroit dans lequel je me suis fait mordre par un loup-garou, vous pensez sincèrement que je lui voue un culte à Collinston?...

DERRIÈRE L’ÉCRAN a écrit:

⊱ TON PSEUDO : Winged Syrius/Kayàa, chef. ⊱ UN P'TIT PRÉNOM ? Émilie, pour vous servir. ⊱ TON ÂGE : 16 ans. ⊱ OU AS TU TROUVÉ SFTD ? : Via Bazzart. ⊱ TON AVIS DESSUS ? Non mais ce forum est juste... adsflkajsd;lkfja;slkdjflas (je crois même que j'étais inscrite sur une version précédente, si je ne me trompe pas. ♥ )⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION : 7/7, si tout va bien! ⊱ TON DERNIER MOT : Kenzie .

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❝ IT'S A CURSE. IT WASN'T MEANT TO BE, BUT IT JUST HAPPENED. NOW I HAVE TO LIVE WITH IT. ❞

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CRÉDITS ; @tumblr

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Il rentre chez lui en sifflotant à tue-tête, sans même s'entendre, à cause des écouteurs qui occupent ses oreilles. Il a beau avoir une voiture, il aime bien aller au boulot à pied, allez savoir pourquoi. Et lorsqu'il arrive devant la porte de son petit appartement, il fouille ses poches, mais se rend bien vite à l'évidence: il a oublié ses clés à l'intérieur, le matin même. « Parfaaaaaaaaaaaaait. Je suis bloqué dehors. » maugrée t-il, cognant son front contre sa porte d'entrée, ce qui lui laisse une vilaine trace rouge. Ça doit bien faire la quatrième fois que ça lui arrive, si bien qu'il a directement le numéro du serrurier de la ville enregistré dans son portable, en cas de besoin. Il descend dans sa rue, et se met à marcher de long en large devant son immeuble. Il saisit son portable, et commence à appeler le fameux serrurier. C'est au moment où on lui répond que, sans prendre garde, il fonce dans une demoiselle absolument magnifique. Il reste un moment bouche bée, et comme on s'impatiente au bout de la ligne, il finit par retrouver ses esprits. « Euh. Non rien. » répond-il à l'adresse du serrurier, avant de raccrocher.

Tout se passe ensuite très étrangement. Retrouvant sa timidité maladive, et ne pouvant s'empêcher de remarquer la beauté troublante de la jeune femme, il lui demande en bafouillant si elle a besoin d'aide, remarquant le sang qui coule de son bras. Elle accepte qu'il l'aide, et silencieusement, il entreprend de la soigner, avec toute la douceur dont il est capable - c'est à dire, pas des masses... Le toucher et le contact de leurs yeux semblent les contenter, car aucun des deux ne prononce le moindre mot. Pourtant une question lui brûle les lèvres; comment s'est-elle fait ça? Lorsqu'il a terminé, il lui demande comment elle s'appelle. Kenzie. Puis, avant que la gêne entre les deux ne s’amplifie, et que Cameron commence à dialoguer sur n'importe quoi, Kenzie décide -dieu merci!- de couper court à leur échange. Et pas n'importe comment. Ils se relèvent tout deux, et pour le remercier, elle dépose doucement ses lèvres sur la joue du jeune homme, avant de s'éloigner. En la regardant partir, il dépose ses doigts sur sa joue, comme pour se persuader que ce baiser était bel et bien réel. Il reste ainsi bloqué une minute environ. C'est bien la première fois qu'une fille aussi jolie l'embrasse, comme ça.

Puis, comme machinalement, et légèrement dans les vapes, il monte les marches qui le séparent de son appartement, il tente d'ouvrir sa porte avant de se souvenir qu'il est enfermé dehors. « Quel abruti... » s'insulte t-il lui même, avant de sortir son téléphone de sa poche, et de parvenir à parler avec le serrurier, cette fois. Et bien, en voilà une qui le trouble étrangement, ce Cameron.




« Allô?! Papa?! Papa, je t'entend super mal. » Ça grésille au bout de la ligne, et il n'arrive pas à entendre un seul mot de ce que marmonne son très cher père, à cause de la musique ambiante. Et puis, depuis quand l'appelle t-il un Samedi soir, à une heure pareille? Depuis quand l'appelle t-il, tout court? Intrigué et demandant à son père de patienter, Cameron sort du bar dans lequel il se trouve. Captant encore plus mal une fois dehors, il se déplace, jusqu'à se retrouver dans une impasse assez sombre, et plutôt mal famée. Au moins, il entend ce que son père lui dit, cette fois, malgré les grésillements. « grrr... grrr... grrr... Croquette! » Cameron hausse un sourcil. Non mais de quoi il parle, celui-là? « Tu veux me mettre une croquette? Mais t'es timbré?! Qu'est-ce que c'est que cette expression? » A l'autre bout de la ligne, son vieux s'impatiente face à son incompréhension totale. En lui expliquant ce qu'il veut, il lui gueule dessus, comme d'habitude. « Aaaaah. Croquette est malade! » répète Cameron, lorsqu'il comprend enfin qu'il s'agit de leur chien, âgé du même âge que Cameron, c'est à dire une véritable Antiquité pour son espèce. « Euh... amène la chez le vétérinaire? » propose alors bêtement Cameron, sans trop savoir ce que son père attend de lui, exactement. Ce dernier bougonne, et Cameron ne comprend que partiellement ce qu'il dit. Il parvient tout de même à saisir les mots "inutile", "bon à rien" et j'sais même pas pourquoi je t'ai appelé!", avant de se faire raccrocher au nez. Loin d'être peiné par ce manque d'affection totale et la folie apparente de son père, Cameron explose de rire comme un idiot, seul dans la pénombre de cette impasse qui sent l'urine à plein nez. Mieux vaut en rire qu'en pleurer.

Machinalement, il jette un coup d'oeil aux étoiles, et ne peut s'empêcher de remarquer la lune parfaitement ronde, dans le ciel d'un noir d'encre. Il jette un sifflement admiratif devant cette sphère impressionnante, avant de se mettre en marche, pour sortir de cette impasse. Les mains dans les poches, il entend derrière lui un grognement qui ne laisse rien présager de bon. Il se retourne, curieux et surpris. Il découvre un homme un peu courbé, visiblement très mal en point, mais la nuit cache quelques détails de sa physionomie. « Wow, mec, ça va? » ne peut s'empêcher de demander Cameron, en s'approchant de l'homme, qui pousse toujours un grognement étrange. Il lève la tête vers Cameron, et la lumière légère d'un réverbère se trouvant dans la rue adjacente découvre une dentition assez spectaculaire. « Tu m'as l'air... enragé. » lance Cameron, naïvement, essayant de faire rire l'homme, pour savoir à quoi tout cela rime. Mais il ne répond pas. Puis il fait un pas brusque, s'avançant vers lui. « Ooooh! Tout doux la bêbête! » dit Cameron, machinalement, en reculant petit à petit.

Puis soudain, il les voit. Des griffes immenses remplacent les ongles de l'inconnu. « Oh bordel de- » Mais il n'a même pas le temps de terminer sa phrase. Les pensées filant à tout allure, il se met à courir dans la direction opposée, mais entend déjà des pas menaçants indiquant que cette chose le suit. Il essaie de ne pas penser aux crocs, ni aux griffes immenses. Il finit par se retrouver dans une nouvelle impasse très sombre, et se recroqueville dans un coin, bloquant sa respiration, n'entendant plus rien autour de lui. Un silence complet. Trop inquiétant pour qu'il soit rassuré de la disparition de cette chose. Il reste ainsi une minute ou deux, avant que le pire ne se produise. Il est une proie, il le sent. Et cette chose qui le chasse n'a pas l'intention de s'arrêter. Il entend ce grognement à nouveau, et il a à peine le temps de se redresser qu'on le plaque contre le sol. Il sent ensuite des crocs s'enfoncer profondément dans son épaule gauche, et à mesure qu'il lutte pour se dégager, la douleur commence à se propager dans tout son corps, lancinante, insupportable. Il hurle, pourtant, personne ne l'entendra, d'ici. Il finit par s'évanouir, submergé par la souffrance.


En se réveillant, il fait jour, il doit être à peine six heures du matin. Il est allongé sur le dos, dans l'impasse dans laquelle il s'est évanoui. Du sang séché macule sa chemise, pourtant, lorsqu'il examine son épaule, d'où semble provenir tout ce sang, pour y découvrir une énorme morsure. Chouette, il va lui falloir un sacré bandage... Il se rappelle de cette lune pleine, et de cette bête étrange le coursant avant de lui sauter dessus, pour le mordre! Il mettra à peine quelques heures pour en venir à une terrible conclusion; il a beau avoir une apparence humaine, à la prochaine pleine-lune, il ne sera plus qu'un animal, comme la chose l'ayant attaqué.