SYMPATHY FOR THE DEVIL
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 SAM & LOU - Remembering rain, ghost and cemetery (a)

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Louisa Delacroix
Louisa Delacroix
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SFTDIEN DEPUIS LE : 13/07/2012
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MessageSujet: SAM & LOU - Remembering rain, ghost and cemetery (a)   SAM & LOU - Remembering rain, ghost and cemetery (a) Icon_minitimeSam 21 Juil - 19:16


Louisa regarda la nuit qui tombait lentement sur la petite ville de Collinston. Cela lui paraissait presque irréel. Sitôt que l’obscurité s’était abattue, plus personne ne circulait dans les rues. Pas par crainte, simplement parce qu’il n’y avait rien à faire dans lesdites rues. Alors qu’à la Nouvelle Orléans, tout s’éveillait la nuit. Est-ce que sa ville lui manquait ? Elle n’en était pas vraiment sure. C’était surtout Remy qui lui manquait. Elle avait quitté sa ville natale précisément pour cela. Elle avait l’impression qu’il allait surgir à chaque coin de rue. Chaque sirène d’un camion de pompiers la faisait sursauter. Elle le regardait passer, et restait longtemps à suivre du regard le point d’horizon où il avait disparu. Elle avait si souvent fait signe à l’un de ses camions. Lorsque Remy était à l’intérieur, avec ses collègues et amis. Frères de cœur, même. Ces mêmes hommes qu’elle ne supportait plus. Ils avaient tout ce qu’ils pouvaient pour le sauver, et elle le savait. Elle n’avait d’ailleurs rien à leur reprocher, si ce n’était de lui rappeler constamment que Remy n’était plus là. Ne serait plus jamais là. Alors elle était partie. Elle n’avait tenu que quelques semaines. Elle n’avait pas remis les pieds au cimetière après l’enterrement, pas avant de partir. Elle avait failli ne même pas y aller. Elle avait sangloté des heures durant dans les bras de son père, lui disant que si elle allait aux obsèques, ce serait accepter sa mort, qu’il ne reviendrait pas, que ce n’était pas un odieux cauchemar. Mais ce n’en était pas un.
La jeune femme soupira, assise sur la banquette adossée à la fenêtre. Collinston était si… Calme. Le mot était presque trop fort. Pourtant, elle savait mieux que quiconque qu’il ne fallait aucunement se fier aux apparences. Il y avait tout un tas de créatures un peu partout dans le monde, pourquoi pas dans les petites villes, spécialement celles où un médecin mort dans un accident réapparaissait subitement six mois après avoir rendu l’âme ? Elle ne pourrait pas dormir cette nuit là. Elle en avait douloureusement conscience. Deux jours auparavant, son mari aurait eu vingt huit ans. Se redressant, elle attrapa sa besace. Elle l’ouvrit, en vérifiant le contenu. Du sel, de l’eau bénite, des lames en argent, des pieux en bois et un neuf millimètres. De quoi s’en sortir en cas de mauvaise rencontre. Elle sortit de son appartement. Il faisait lourd et humide. Comme toujours en Louisiane. Elle n’avait qu’un léger débardeur, qui pourtant lui collait déjà à la peau, alors qu’elle sortait tout juste de la fraîcheur agréable de son chez elle. Elle n’en pouvait pourtant plus de cet agréable petit appartement, cosy mais assez impersonnel.
Elle marcha dans les petites rues de la petite ville. La nuit était totalement tombée, et on voyait les étoiles qui étincelaient dans le ciel d’encre. Tous les habitants étaient enfermés chez eux. Dormant, sans doute, au vu de l’heure tardive. Elle se dirigea vers le cimetière. Elle avait envisagé de profaner la tombe de Devon Carvers, sans pour autant avoir trouvé la force de le faire. Elle y avait si souvent songé qu’elle en avait rêvé. Sauf que ce n’était pas le séduisant homme brun qui reposait dans le cercueil mais son mari. Qui se redressait et l’attrapa à la gorge, lui reprochant de l’avoir laissé mourir. Louisa se massa la gorge en déglutissant péniblement. Elle n’avait pourtant jamais eu peur des cimetières, ou de ses cauchemars. Alors qu’elle marchait dans les allées, aux aguets, elle vit une silhouette au loin. Celle d’un homme. Vivant. Elle s’en approcha en silence, restant dans l’ombre, au mépris du risque, parce qui savait ce qui pouvait s’y cacher ? Une branche craqua et elle tourna la tête un bref instant. Bref mais néanmoins assez long pour que la silhouette disparaisse de sa vue.

« Merde… » marmonna t’elle.
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Sam Winchester
Sam Winchester
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CÔTÉ COEUR : célibataire endurci.
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MessageSujet: Re: SAM & LOU - Remembering rain, ghost and cemetery (a)   SAM & LOU - Remembering rain, ghost and cemetery (a) Icon_minitimeLun 23 Juil - 23:46


remembering rain, ghost and cemetery.
louisa delacroix & sam winchester

Il n’était plus que devenu instincts, ne livrant sa survie qu’aux signaux que son corps pourrait saisir au vol, dans l’épaisseur de sa solitude. Depuis une bonne heure désormais, Dean dormait à poings fermés, émettant de temps à autres quelques ronflements rauques pour rappeler son frère cadet à la réalité : comme si c’était lui qui en avait besoin, et non pas l’aîné Winchester lui-même, dont les pensées étaient généralement trop focalisées sur d’autres points que l’importance de leur chasse du moment ; non seulement ces histoires de résurrection avaient de quoi hérisser le poil à n’importe quel chasseur digne de ce nom, mais en plus l’atmosphère de la ville ne donnait en rien au jeune homme de rester plus longtemps que de mesure. En définitive, plus vite ils auraient réglé cette affaire, mieux ils s’en tireraient, l’un comme l’autre. Planaient encore malgré tout, les indicibles souvenirs de l’Enfer que l’ainé Winchester s’acharnait à garder pour lui, creusant un peu plus le fossé les séparant tous les deux : en plus de quatre longs mois, pendant lesquels Sam avait eu tout le loisir de ressasser la moindre de ses pensées, lutter dans le vent pour des choses qui n’en valaient plus la peine, maintenant il fallait qu’une bonne tonne de non-dits continuent de faire planer trop de tension entre eux. Certes, à chaque fois que cette désagréable pique acerbe revenait à l’esprit du chasseur, il ne pouvait s’empêcher de penser, avec amertume et culpabilité, à tous les secrets qu’il gardait à son frère, tout ce qu’il faisait une fois que celui-ci avait le dos tourné, ou même, toutes les sinueuses pensées qui faisaient tourner son cerveau en bourrique à chaque fois qu’il se laissait happer par celles-ci. A mesure que ses yeux glissaient sur les pages du bouquin qu’il tentait de feuilleter depuis maintenant plusieurs bonnes dizaines de minutes, Sam se rendait compte que les mots étaient vaguement familiers : comme si, en définitive, il s’acharnait avec ardeur à lire la même phrase en boucle, encore et encore, ne laissant qu’à de trop nombreuses reprises son esprit s’évader en d’autres préoccupations douteuses. Rares étaient les nouvelles que Ruby daignait lui donner, sporadiques et on ne peut plus énigmatiques, tant et si bien qu’en compagnie de Dean, c’était plus encore que la culpabilité, mais un épais doute qui commençait à gagner le cadet des Winchester : est-ce que tout ça en valait la peine ? Est-ce qu’il était de taille pour affronter Lilith, là où il lui avait fallu des semaines d’acharné travail pour réussir à exorciser un démon de bas étage ?

Mais chaque réveil en sursaut de Dean ne faisait qu’exacerber la culpabilité dormant au fond des entrailles du chasseur, persuadé, malgré les propos de son frère, que celui-ci se souvenait bel et bien des quatre longs mois qu’il avait passés au fond du Tartare. Il soupira, pris de court lorsqu’il entendit son frère s’agiter sur sa couche, secoué par de nouveaux cauchemars : voilà de quoi il s’agissait, en définitive, d’éternelles cachoteries qui n’aidaient en rien Sam à croire qu’il pourrait un tant soit peu livrer les secrets de ces quatre mois passés sur terre à Dean. Il ne l’accepterait jamais, jamais et à chaque fois qu’il daignait imaginer la réaction que son frère viendrait à avoir en apprenant les activités démoniaques de son cadet, Sam était pris d’une crainte sourde. Histoire de s’évader à ces pensées, histoire d’échapper aux méandres des cauchemars de Dean, Sam attrapa sa veste, sans demander son reste et sortit en tout discrétion de la chambre de motel : infime et confinée qu’elle était, il avait besoin de prendre l’air. Rien que pour s’aérer l’esprit, laisser échapper les pensées parasites qui le prenaient trop souvent d’assaut, se rafraîchir les idées et ainsi repartir sur un bon pied. Il se devait d’être productif au possible, là où il ne devinait que trop souvent son frère à moitié dans la bataille seulement. Mains dans les poches, ses pas le guidèrent d’instinct vers la ruelle plus loin, celle qui menait vers le centre-ville et à mesure qu’il avançait, une idée vint lui traverser l’esprit : ils n’étaient pas ici depuis assez longtemps pour avoir fait tout le repérage nécessaire et c’est ainsi qu’il prit la direction du cimetière. Il n’y en avait qu’un en ville, et c’était forcément là que le fameux Devon Carvers, était enterré, en principes. Là où certains se disaient que ce n’était qu’une immense supercherie organisée par la famille pour engranger assez d’argent afin de rembourser des dettes secrètes, les Winchester, eux, partaient sur toutes les hypothèses surnaturelles possibles : démon, vampire, zombie. La liste était longue, voire interminable et alors que Sam se faisait un léger récapitulatif express, il aperçut l’orée des grilles du cimetière, légèrement camouflées à quelques mètres de la grande église de la ville.

Si seulement les habitants de cette minuscule ville savaient ce qui leur planait au-dessus de la tête, probablement qu’ils arrêteraient d’aller prier avec tant d’ardeur, et que le christianisme perdrait de sa force par ici ; ce qui ne serait foncièrement pas une mauvaise chose : pour avoir croisé des Anges, le cadet Winchester pouvait bien dire qu’ils ne méritaient pas la moindre prière sympathique. Entré dans le cimetière, il farfouilla à la recherche de sa lampe torche, éclairant du faisceau lumineux son chemin : personne ne viendrait s’aventurer par ici à une heure pareille, du moins, il l’espérait. Et s’il devait croiser une quelconque créature surnaturelle, mieux vaudrait pour lui que ce soit un démon, ainsi il pourrait s’en débarrasser en un rien de temps. Mais le silence en ces lieux était épais et froid, si bien que s’il n’y avait été pas habitué, il en aurait probablement frissonné : dans ces coins-ci des Etats-Unis, les gens mouraient généralement de causes naturelles et non pas sauvagement assassinées, restait cependant que cet endroit était lugubre à souhait. Dans les allées des tombes, il finit par trouver les premiers Carvers, dont l’épitaphe était érodé par le temps et les nombreuses pluies déversées au fil des années passant, pour finalement se rapprocher des générations plus proches, et ainsi tomber sur celle du dernier mort. Un soupir le prit, presque de désarroi. Pas besoin d’être un expert pour voir que rien de suspect ne semblait troubler le sommeil éternel du cadavre, tant et si bien que l’enquête avançant, le cadet Winchester commençait à peu à peu pencher sur la thèse du complot familial pour engranger du fric. Ses pensées n’eurent pas l’occasion de se faire plus précises, un craquement rauque par-dessus son épaule, indiscret au milieu du silence, le fit légèrement sursauter. Les sens en alerte, regard aiguisé et les réflexes prêts à le faire agir au moindre signe suspect, il finit par détecter la cause de son trouble, en une petite silhouette mal camouflée quelques pas plus loin. Le temps qu’elle détourne le regard, il disparut de son champ de vision pour la contourner assez largement, avec cette rapidité pourtant discrète dont il savait être efficacement capable. C’est ainsi qu’il se retrouva dans son dos, sa main s’aventurant dangereusement au niveau de sa ceinture, où se trouvait, discrètement cachée, son arme à feu dont il avait pris l’habitude de ne jamais se séparer.

« Qu’est ce que vous faites là ? » Son ton dénotait de toute l’assurance dont il était saisi, se sentant bien entendu en position de force face à une si frêle silhouette. Loin de lui pourtant, d’avoir l’arrogance de son frère et ce, malgré le sang démoniaque qui bouillonnait dans ses veines avec plus de force à présent : les risques qu’il se retrouve confronté à un démon n’étaient pour autant pas effacées, tant et si bien qu’il restait prêt à bondir, agir au premier signe suspect de la demoiselle qu’il venait de prendre en flagrant délit. Mais à peine se fut-elle retournée qu’il sentit sa garde retomber, ses épaules se baisser dans un souffle à même de détendre tout son corps. « Louisa ? C’est toi ? » Comment ne pas la reconnaître : elle était plutôt significative comme chasseuse, petite et fluette mais pourtant plus teigneuse qu’on ne pourrait le croire. Et puis, avec tous les moments qu’ils avaient partagé, toutes les difficultés qu’elle l’avait aidé à traverser, il n’avait franchement aucune difficulté à la reconnaître, le visage de la jeune femme, ainsi que chacune des attitudes qu’elle avait pu avoir envers lui, étant encore furieusement gravés dans sa tête.
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Louisa Delacroix
Louisa Delacroix
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SFTDIEN DEPUIS LE : 13/07/2012
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MessageSujet: Re: SAM & LOU - Remembering rain, ghost and cemetery (a)   SAM & LOU - Remembering rain, ghost and cemetery (a) Icon_minitimeMar 24 Juil - 15:53


C’était malin. Vraiment très malin, Louisa ! Tandis que sa petite voix intérieure la sermonnait avec force véhémence, Louisa avait plongé la main dans sa besace, en sortant le neuf millimètres. On n’était jamais trop prudent. Et puis même, quel genre de personnes se baladait dans un cimetière au beau milieu de la nuit ? A part les chasseurs, mais combien de chances avait elle pour que ce soit l’un des siens ? Pas énormément, il fallait être réaliste. Elle sursauta lorsqu’elle entendit la voix. Humaine. Et qu’elle connaissait de surcroit. Cela dit, elle aurait pu s’en douter. Si l’aîné était ici, pourquoi pas le cadet ? L’un n’allait pas sans l’autre. Quelque part, elle était rassurée. Elle n’avait pas envie de risquer une dérouillée ce soir là. Avec Sam, ça n’arriverait pas. Comme Dean, mais d’une manière diamétralement opposée, il ne la laissait pas prendre le moindre risque. Par moments, ça l’agaçait profondément, surtout quand elle était dans une période un peu sombre où son seul désir était de se défouler sans chercher à savoir si elle avait une chance de s’en tirer ou pas. Mais ce soir là, ce n’était pas le cas.

« Et qui d’autre veux tu que ce soit, Winchester ? » répondit elle en se retournant, un sourire amusé sur le visage.

Mais le sourire de la jeune femme ne dura pas. Il semblait aussi las qu’elle. Et son regard n’était guère plus enjoué que le sien. Ils avaient l’air de deux fantômes, plantés là, dans ce vieux cimetière. Peut être en étaient ils vraiment, au fond. Ils faisaient probablement plus peur que de véritables fantômes. Mais il était évident que ni lui ni elle ne s’en souciaient. Elle n’arrivait pas à croire qu’il ait débarqué ici sans le lui dire. Cela dit, elle s’en fichait un peu. Elle était plutôt ravie de voir enfin une tête qu’elle connaissait. Il était le seul à qui elle ait réellement parlé. A qui elle ait dit ce qu’elle ressentait vraiment. Lui la comprenait. Il avait perdu la personne qu’il aimait, lui aussi.

« Est-ce que tu pourrais, je ne sais pas, enlever la main de ton arme ? Je me sens vexée par tant de méfiance. » rajouta t’elle, moqueuse. « Ai-je vraiment l’air du grand méchant loup ? »

La jeune femme s’approcha de lui. D’un pas lent. Les chasseurs n’étaient pas vraiment du genre à faire confiance et même si Sam la connaissait bien… Elle savait qu’il était sans doute le plus méfiant d’entre eux. Elle s’en voulait presque instantanément d’avoir douté. Bien sûr qu’il ne lui ferait rien ! C’était Sam. Où avait elle donc la tête ?

« Depuis quand es tu ici ? »
Elle pointa vers lui un index faussement menaçant. « Fais attention à ce que tu vas dire, parce que si ça fait plus d’une semaine, je pense que je vais te coller mon point dans la figure. »

Sauf qu’ils savaient tous deux qu’elle n’en ferait rien. Elle secoua la tête. Ce n’était pas même drôle, même si elle riait un peu bêtement à ce moment là. Elle rirait sans doute moins bêtement si elle dormait un peu plus. Mais ce n’était pas le cas. Elle dormait peu et elle sait pertinemment qu’il ne dormait pas plus. Quelques fois, ils avaient dormi ensemble. Depuis la mort de son mari, ces nuits avaient été les meilleures qu’elle ait passées. Elle espérait qu’il en était de même pour lui.

« Tu as une mine affreuse. » lâcha t’elle en le scrutant. D’en bas, parce que malgré toute sa bonne volonté, elle ne lui arriverait jamais… Très haut, il fallait être réaliste. « A quand remonte ta vraie dernière nuit ? N’essaye même pas de me mentir. »

Pourquoi se montrait elle si autoritaire ? C’était sa façon à elle de se créer une carapace. Elle appréciait beaucoup Sam, bien plus qu’elle ne se l’autorisait. Et à défaut d’en avoir honte, elle en était très gênée. Sam n’était pas quelqu’un de mauvais, loin de là. Il était juste un autre homme et elle avait l’impression de trahir Remy. Sans pour autant pouvoir s’en empêcher.
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MessageSujet: Re: SAM & LOU - Remembering rain, ghost and cemetery (a)   SAM & LOU - Remembering rain, ghost and cemetery (a) Icon_minitime

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