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JILLIAN TAMSIN ROCKWELL

❝ Le destin conduit celui qui consent et tire celui qui résiste. ❞

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FT. CANDICE ACCOLA ∞ THE REAL GHOSTBUSTERS
CRÉDITS ; @Bazzart

⊱ NOM : Rockwell. ⊱ PRÉNOM(S) : Jillian Tamsin. ⊱ ÂGE : vingt sept ans. ⊱ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 5 mai 1985 à Clemson, en Caroline du Sud. ⊱ EMPLOI : sans emploi. ⊱ OCCUPATIONS : Trouver une solution à son problème ultime : le pacte qu'elle a scellé et qui lui donne plus qu'un an à vire... et chasser les démons aussi... ⊱ STATUT SOCIAL : célibataire. ⊱ TRAITS DE CARACTÈRE : déterminée, sensible, rancunière, bornée, empathique, attentive, impulsive, spontanée, susceptible, caractérielle, dynamique, énergique. ⊱ SES FORCES : La jeune demoiselle renvoie une image qui ne reflète pas totalement la réalité. De grands yeux noisettes ornent son visage quelque peu angélique, où l'on peut lire une pointe d'insouciance, mêlée à de l'innocence. Elle ressemble davantage à une jeune femme des plus sensibles, que l'on rêverait de secourir. Pourtant, cette image est bien loin de la réalité. Jillian est une fille avec du panache, un courage sans limites. Elle n'hésite pas à se surpasser pour vaincre un obstacle et continuer de progresser. Elle met tout en oeuvre pour se défendre seule, se sortir des ennuis autant que possible. Elle a un mental particulièrement solide, cherchant constamment à analyser la situation avant de se lancer corps perdu dans un cas donné. Cette précision lui permet donc de se détacher partiellement de son caractère si impulsif et sensible qu'elle peut conserver intérieurement. Elle sait bien que cette part d'elle même la définit mais ne pourra jamais l'aider en toutes circonstances. Elle ne manque donc pas de ressources pour se démener de situations difficiles. ⊱ SES FAIBLESSES : Jillian est sûrement trop altruiste. Elle aime son prochain, le considère au même titre qu'elle même, ce qui lui apporte souvent pas mal d'ennuis. Elle est d'une grande bonté et s'abonne facilement aux cas d'extrême urgence ou de détresse imminente. C'est ainsi qu'elle peut se retrouver dans de beaux draps, face à quelques adversaires redoutables. En soi, la jeune femme s'en fiche royalement, puisqu'elle souhaite avant tout régler les problèmes.

Dans cette partie là, vous devez écrire au moins six tics, manies, habitudes ou aptitudes de votre personnage. Vous pouvez également parler de sa façon d'appréhender le surnaturel (pour les humains, chasseurs etc) ou de ses performances pour un chasseur. Cette partie est majoritairement libre, vous pouvez ajouter des tics, manies, mais il en faut au moins six.

~ Jillian est fille unique. Elle a souvent souffert de ce manque, elle aurait bien voulu avoir un frère ou une soeur. C'est ainsi que vers l'âge de sept ans, elle s'est crée de toutes pièces un ami imaginaire, qui venait calmer ses angoisses, le soir. Elle lui confiait tout ce qui pouvait la préoccuper à cet âge là, notamment la "mort" de son père, lorsqu'elle avait cinq ans.

~ La jeune femme a connu le surnaturel assez tard, lors de son dernière année de lycée. Elle n'y croyait absolument pas, bien que certaines choses lui paraissaient bizarres. Ce ne fût que lorsque sa mère tomba malade qu'elle découvrit cet univers hors norme.


~ Jillian se prédestinait à de grandes études pour devenir chirurgienne. Elle aimait particulièrement s'occuper des autres et elle voulait soigner les malades, leur offrir autant de fois que possible une nouvelle chance, une nouvelle vie à saisir, coûte que coûte. Elle était certaine que ce métier lui convenait parfaitement. Elle dût renoncer face aux évènements avec sa mère.

~ Elle ne supporte pas de fêter son anniversaire depuis qu'elle a scellé un pacte avec un démon. Ce dernier lui ayant laissé dix années de répit, elle compte les années en dramatisant. Fêter ses vingt sept ans fût donc assez atroce pour elle.

~ Jillian aime particulièrement les poignards, pour une raison inexpliquée. Depuis qu'elle a déniché certaines affaires dans le bureau de son père, elle y a trouvé un poignard qu'elle affectionne. C'est en quelque sorte son arme fétiche, son porte bonheur.

~ La jeune demoiselle ne fût pas une chasseuse si douée aux premiers abords puisqu'elle était assez distraite et manquait bien souvent sa cible. Elle apprit beaucoup de choses grâce à son père qui, en fait, était vivant et s'avérait lui être un chasseur confirmé.

~ Quand elle était petite, Jillian avait fait des cauchemars sur les vampires . Bien qu'elle ne connaissait pas vraiment le milieu surnaturel, elle avait franchement la frousse devant ces derniers. Quand elle se retrouva enfin face à un de ces vampires qui la traumatisaient enfant, elle dût vaincre sa peur. Ce combat lui permit par ailleurs à réellement progresser.

~ La jeune femme est une passionnée de littérature anglaise, notamment de Shakespeare et de ses chefs d'oeuvre : " Roméo et Juliette" ou encore "Hamlet". Jillian est une sentimentale qui rêvait d'une belle histoire, même brève, avec le garçon de ses rêves.

1. LORS D'UN AVENTUREUX VOYAGE AU CŒUR D'UN ENDROIT DÉSERT A LA TOMBÉE DE LA NUIT, TU CROISES LE CHEMIN D'UN DÉMON, QUE FAIS-TU ? Jillian n'aime vraiment pas les démons, surtout depuis qu'elle a dû conclure un pacte assez désastreux avec un de cette race. Les croiser n'est donc pas une chose qu'elle apprécie mais elle se sent d'autant plus en confiance maintenant qu'elle sait comment les combattre. Si elle était amenée à en croiser un, elle n'hésiterait certainement pas à le battre à même le corps, après une phase préalable d'identification, afin de vérifier à quelle bestiole exacte elle a à faire.
2. UN ANGE PLEIN DE BONNES VOLONTÉS VIENT TE PROPOSER TON AIDE, MAIS INDIQUE QU'IL DEVRA POUR CELA SACRIFIER QUINZE PERSONNES, QUE FAIS-TU ? Jillian se tâterait très certainement. Cet ange qui pourrait la sauver de la mort... Comme c'est tentant... La jeune femme y réfléchirait certainement à deux fois puisque tuer des innocents ne serait sûrement pas la solution de son problème, bien qu'elle pourrait jouer solo sur ce plan là. Elle refuserait son offre, même si celle ci s'avère particulièrement bénéfique pour elle.
3. TU DÉCOUVRES QU'UN DIABOLIQUE DOPPELGANGER A PRIS LA PLACE DU DÉSORMAIS CÉLÈBRE DEVON CARVERS, QUE FAIS-TU ? Que de désordre, cela ne va pas du tout pour Jillian! Face à une telle situation, la jeune femme chercherait la meilleure solution pour résoudre ce problème au plus vite, quitte à y passer des heures et des heures. Il ne va pas de soi que des cas aussi extrêmes surviennent, dans une ville aussi tranquille. Et puis, elle peut bien essayer de résoudre d'autres problèmes, en attendant de régler le sien...

⊱ TON OPINION SUR COLLINSTON ? La jeune femme aime assez bien cette ville, même si elle est assez paumée. En fait, Jillian la trouve assez calme, une petite ville tranquille dans laquelle elle peut se fondre dans la masse, en attendant de retrouver ce très cher Winchester, Casanova moderne qui lui a laissé un souvenir bien amer. Elle apprend donc à connaître peu à peu cette nouvelle cité qui pourra lui permettre d'enfin résoudre son problème.

DERRIÈRE L’ÉCRAN a écrit:

⊱ TON PSEUDO : Ladyc. ⊱ UN P'TIT PRÉNOM ? Clara. ⊱ TON ÂGE : dix huit ans. ⊱ OU AS TU TROUVÉ SFTD ? : PRD mais je connaissais l'ancien forum aussi . ⊱ TON AVIS DESSUS ? Je le trouve tout simplement parfait, je suis faaaan . ⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION : 3j/7. ⊱ TON DERNIER MOT : Vive SPN & les winchester sont des diieux .

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❝ La grandeur des actions humaines se mesure à l'inspiration qui les fait naître. ❞

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CRÉDITS ; @dodixe
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« Jillian, tu ne vas quand même pas continuer à t'agripper aux arbres des voisins, descends de là tout de suite! ». D'un air songeur, je prêtai soudainement attention à ma mère, qui m'attendait en bas, de pied ferme. Elle me lançait un de ces regards que je n'appréciais pas, symbole de son mécontentement. Je continuais à rire intérieurement, comme si ses paroles n'avaient aucun impact et que je n'allais clairement pas descendre de cet arbre. Je ne comptais pas lui obéir, j'étais dans une sorte de bulle dans laquelle j'aimais me plaire, j'aimais m'installer pour pouvoir me ressourcer. C'est ainsi que je voyais tous mes samedis après midis et à vrai dire, ma mère aurait bien pu faire tous les efforts du monde, elle n'allait pas me convaincre aussi facilement. Toutefois, pour éviter le pire, je me contentais de répondre, avec un ton assez amusé: « Oh ça va maman, n'exagère pas, j'explore juste les environs...». Ma mère leva les yeux au ciel et retourna dans la maison, les bras ballants. Il faut dire qu'elle n'essayait plus de me stopper dans mes activités les plus acrobatiques, histoire de me laisser un peu respirer et rêver de grandes choses. J'étais pas bien grande, certes; je devais bien avoir neuf ans maintenant. Ma mère était tout pour moi. Elle prêtait une oreille attentive à mes besoins et se démenait quotidiennement pour me satisfaire. Une véritable casse cou comme moi, il fallait bien qu'elle parvienne à me remettre en place quelques fois. Je n'ai pas de père, c'est comme ça depuis mes cinq ans et j'ai encore du mal à l'accepter. J'aurais bien aimé moi, avoir cet homme si rassurant auprès de moi. Je n'ai pas de souvenirs, ni même quelques pensées qui pourraient m'aider à le construire, à me rappeler de son visage, de sa voix... Ma mère n'en parle jamais à vrai dire, elle préfère éviter le sujet. Quand je lui demande pourquoi il est parti, elle soupire, baisse les yeux comme pour oublier ce que je viens de dire. C'est comme si elle avait effacé de sa mémoire, qu'elle faisait en sorte que je ne cherche pas plus loin. Mais moi, je ne sais pas comment faire. Je ne sais absolument pas. Alors, j'observe les papas des autres filles de l'école, en espérant que le mien aurait pu être comme ça. Je n'ai pas le choix. Et puis j'ai peur la nuit... Je fais des fois des cauchemars où je rêve de ces créatures bizarres, avec des crocs qui viennent faire du mal aux gens du quartier. Brrr! Ca me donne des frissons, je me réveille en sursaut. Ce n'est pas vrai, ça ne peut pas exister mais que ça fait peur... Alors, j'ai un ami, aussi. Piock. C'est ce petit garçon qui est là, dans la même pièce que moi. Il me rassure quand maman n'est pas là, il joue avec moi quand je m'ennuie; il m'écoute quand je lui parle de papa, de mes copines de l'école... Il m'est tout aussi cher qu'un ours en peluche, il m'accorde une attention encore plus importante que maman. Je me dis que je pourrais le garder près de moi toute la vie. Il est gentil, vraiment gentil. Je ne m'ennuie jamais grâce à lui. Bien sûr, il y a les copines de l'école... mais elles ne me comprendront jamais autant que Piock, je crois. Et puis, heureusement que maman est là, elle aussi. Je ne pourrais jamais avancer si elle n'est pas à mes côtés. Elle me guide, elle m'apprend tellement de choses; je lui en suis redevable, à jamais. Je ne suis peut être pas si sage que ça mais je crois qu'au fond, elle m'aime aussi.

« Jillian, je sais que tu te fais du souci pour ta maman, mais il ne faut pas autant se fixer là dessus, tu as ton avenir aussi, tu le sais. »
Seize ans. Adolescente en art de devenir bien plus; j'étais une jeune fille tout ce qui a de plus normal, de plus revêche à cet âge là. Je n'avais pas d'autre ambition que de continuer l'école. J'aimais l'école, au fond. J'étais plutôt assidue, j'avais l'habitude de ramener de bonnes notes, de m'accrocher pour pouvoir progresser, parce que je voulais y croire. J'avais des amies, des copines tout aussi délurées les unes que les autres mais qui m'apportaient un soutien sans faille. Je les appréciais, je tenais à elles. Je ne m'intéressais pas tant que ça aux garçons, j'étais bien trop étrange et espiègle pour eux, j'imagine. Ils préféraient sortir avec des filles beaucoup moins soucieuses, qui se prenaient certainement moins la tête avec les études. J'aurais pu leur montrer autre chose... mais je m'en contrefiche, là, maintenant. Maintenant, je me rends compte que la personne à laquelle je tiens le plus est en train de vivre un long calvaire... Maman. J'aimerais tellement l'aider, j'aimerais tellement faire quelque chose pour la sortir de là. Elle passe ses journées dans son lit, les poings fermés sur l'oreiller pour essayer d'oublier la douleur. Moi, je ne parviens pas à l'oublier. Ses cris dans la nuit, la sueur qui remplit son visage, tout aussi crispé par la souffrance qu'elle endure. Le médecin passe souvent la voir, il me balance aussi souvent ce genre de connerie qu'il vient de me dire juste là, aujourd'hui. Il ose me parler de mon avenir alors que maman est là, malade. Les médicaments parviennent à apaiser ses maux quelques heures mais ensuite, cela recommence de plus belle. Je me demande comment faire, je suis complètement perdue, je ne veux pas la perdre.


Cela fait deux ans. Il faudra bien que je sorte de ce cauchemar un jour ou l'autre. Je ne peux plus supporter de voir ma mère dans cet état. J'ai dix huit ans, je peux sûrement faire quelque chose. N'importe quoi même, quelque chose qui pourrait tout changer, qui pourrait lui permettre de reprendre une vie normale. Je voudrais une de ces solutions miracle qui serait en mesure d'arranger d'un coup tout mes problèmes. Je veux juste sauver ma mère. Alors que j'étais dans un désarroi total, je me réveillai ce jour là, la rage au corps. J'étais dans un état de fureur extrême, comme si j'explosai enfin, comme si je ressentais enfin toute cette colère que je gardais en moi, pour éviter d'effrayer ma mère. Une fureur immense me conduisit vers cette pièce. Le bureau de mon père. Voilà bien cinq minutes que je faisais les cent pas, je venais tout juste de m'arrêter devant cette grande porte. Cette porte que maman m'avait toujours défendu d'ouvrir. Une sorte de pièce où les souvenirs auraient pu surgir, où j'aurais pu connaître davantage mon père. Ma mère ne l'entendait clairement pas de cette oreille, elle qui continuait de répéter qu'il fallait laisser les anciennes choses, "à leur place". La porte était donc constamment verrouillée, je n'avais jamais trouvé la clé mais aujourd'hui, j'allais enfin la récupérer. Je me mis à fouiller de partout dans la maison, dans l'espoir de trouver cette clé. Quand ce fût le cas, je m'en emparai et ouvrit à grande volée la porte. Elle émit un grincement et je découvris alors l'impensable. Il y avait ici et là des feuilles volantes, des livres dont la poussière restait sur la couverture. Je décidai de ramasser quelques feuilles, j'aperçus alors des choses étranges. Sur certaines feuilles, il y avait des dessins bizarres, d'autres étaient composés de schémas pour le moins incompréhensibles... Je ne comprenais foutrement rien du tout à ça. Puis, en m'avançant vers le bureau, je vis deux armes à feu, un poignard... Je commençais à avoir réellement peur de ce que pouvait être réellement mon père. J'avais vraiment trop peur. Puis, je m'approchai du bureau, curieuse de voir ce qui m'attendait par la suite... Je vis alors des livres dont les titres étaient tout aussi bizarres. Cela traitait essentiellement des sciences occultes et du surnaturel... Etait-ce réellement possible ? Y'avait -il vraiment cet univers déroutant et déconcertant? Je ne savais plus mais je pris un de ces livre et je le consultai minutieusement. Une page attira mon attention : "Les pactes". Celui-ci stipulait que nous pouvions passer un accord avec un de ces démons pour sauver la vie d'un être. A ce moment précis, je ne pensais qu'à une seule chose : sortir ma mère de cet Enfer.
J'entrepris dès lors les démarches nécessaires pour l'invoquer. Je n'y croyais pas plus que cela à vrai dire, mais je gardais espoir. C'était peut être ça, la solution miracle que j'attendais. Alors que j'attendais, dans l'obscurité; le démon apparut enfin. C'était un homme, de grande taille, avec une expression ferme et dure. Son regard noir m'horrifiait mais je ne devais pas montrer ma peur. J'étais réellement tétanisée mais il fallait que je me contienne. Celui-ci me scrutait depuis quelques minutes et me dit d'un ton neutre :
« Alors, comme ça, on veut obtenir quelque chose ?» Je restais immobile, comme convaincue que ce n'était qu'un cauchemar de plus. Que ce démon ne pouvait pas être réel, ni en face de moi, juste là, ici. Néanmoins, cela aurait été certainement illusoire de croire le contraire. Je me contentai alors de fixer son regard et de répondre, en serrant les dents : « Je veux juste sauver ma mère... et j'ai vu que vous pourriez m'aider.» Le démon marqua un temps d'arrêt, visiblement en pleine réflexion. Les minutes qui suivirent furent un véritable calvaire, à mesure où je sentais qu'il percevait mon mal être et se régalait de ma détresse. Il leva enfin la tête et déclara alors, d'un ton légèrement plus supérieur : « Bien. Je te donne dix ans, en échange de la vie de ta mère. On reviendra te chercher à tes vingt huit ans.» Je ne savais clairement pas si je devais dire merci ou quoique ce soit d'autre puisqu'il se contenta seulement de me voler un baiser pour sceller ce pacte monstrueux. Il disparut dans la nuit, me laissant dans une tristesse infinie. Je le savais, maintenant. Je savais quand j'allais mourir, comment j'allais mourir et pourquoi. Le simple fait d'avoir réalisé que je n'avais que dix ans à vivre était atroce. Cependant, rien ne fût plus beau que le lendemain matin, où je pus voir sur le visage de ma mère, ce sourire que j'aimais tant, qui me redonnait espoir en la vie.


Cela fait sûrement plus de de deux heures que je suis là, assise au bar, avec mon verre de vodka. Je regarde le fond de mon verre, comme si celui-ci allait me donner une nouvelle solution miracle pour me sortir de là. Et ce soir là, je n'avais clairement pas le moral. Non, je continuais de me noyer dans l'alcool pour oublier. Alors que je n'y pensais plus vraiment, un homme entra dans le bar. Il était d'apparence normale mais ce qu'il dégageait me cloua sur place. Il avait un certain charme que je n'arrivais pas réellement à mesurer mais il était évident que je n'allais pas tenir très longtemps face à lui, c'était indéniable. Il n'avait rien de particulier mais il était juste lui... Et il vint s'assoieir au bar. Je le fixais comme pour garder en mémoire tous les traits de son visage... Il m'intriguait, c'était indéniable. Son expression à la fois assurée et insoucieuse me faisait frisonner... Finalement, nous avons parlé, de tout et de rien mais cela nous a sûrement fait un bien fou. Il ne me disait pas tant de choses que cela de lui mais il était un de ces hommes que les jeunes filles ont toujours rêvé. Un homme à la fois viril et assez mûr pour nous comprendre, nous apporter l'attention qu'il nous fallait. Je pensais que nous allions garder contact, que nous serions sûrement des confidents... Nous avons fini dans le même lit. Ce n'était plus une relation amicale mais je gardais le contrôle. Il le fallait, de toute façon. Non seulement j'allais mourir dans pas tant de temps que cela, mais en plus, il n'avait pas l'air si investi que cela. C'était des moments purement furtifs, où nous nous retrouvions pour nous apporter mutuellement l'affection et l'attention dont nous avions besoin. Je commençais progressivement à m'attacher, à croire que je pouvais être assez bien pour lui... Mais ce ne fût qu'un leurre. Un matin, je me réveillai, il n'était plus là. Pas un mot, une adresse, un numéro pour continuer à croire en quelque chose. Cette idylle imprévisible avait touché à sa fin, comme une histoire qu'il fallait oublier, de toute évidence. Je fus terriblement mal après son départ, j'étais à la fois en colère et bouleversée. Je m'étais offerte à lui et il avait osé me laisser tomber, juste comme ça. Je devais avancer, ne plus me faire par les hommes. Je ne voulais pas croire en l'amour, ni même en le fait de plaire... C'était trop dur.


Je devais continuer mes recherches. Après la découverte dans le bureau de mon père, il fallait que j'en sache plus. Rapidement, je compris qu'il était chasseur, qu'il combattait ce genre de bestiole avec qui j'avais dû conclure un pacte. Peut être n'était -il pas mort au final ? Je me laissais persuader et j'entrepris de composer un tas de numéros de téléphone que je trouvais dans le répertoire posé sur ce même bureau. Après de longs mois de recherche, je finis par le retrouver. Je lui donnai rendez-vous, je le vis pour la première fois. Nos retrouvailles ou -notre rencontre si j'ose dire- fût vraiment émouvante pour moi, c'était mon premier souvenir. Le plus important. Enfin, je me rendais compte qu'il était là. J'avais souffert de son absence mais il était maintenant là. C'est tout ce qui comptait. Finalement, nous restâmes un certain moment ensembles, il m'enseigna tout ce qu'il fallait savoir... Je pris mon courage à deux mains et lui avoua mon pacte. Il l'a très mal pris mais je me devais de le lui dire. Il me donna alors des pistes de recherche. Plusieurs fois il évoqua le nom des Winchester... C'était cet homme que j'avais rencontré dans un bar, celui qui m'avait laissé tomber... Je n'avais pas oublié ce qu'il m'avait fait, je ne pouvais pas d'ailleurs. Mon père continuait de me promulguer certaines informations mais il me dit un jour : « Quoiqu'il se passe, n'abandonne jamais, Jillian. »
Quelques jours plus tard, il mourra. J'ai enterré son corps avant de me remettre à mes recherches. C'était vraiment dur de le perdre réellement cette fois mais il m'avait donné l'amour d'un père.
Finalement, après plusieurs pistes, je finis par trouver ma solution miracle "Dean Winchester". Ce devait bien être ce valeureux Casanova qui m'avait oublié à Clemsen mais là, je devais aller dans cette nouvelle ville, Collinston pour essayer de démêler le vrai du faux et voir si sa situation pouvait m'aider... Lui aussi avait eu affaire à un démon, avait scellé un pacte et s'en était sorti.

Voilà donc que je me trouvais à Collinston, cette ville adorable de Louisiane, dans le simple but de trouver cette solution ultime à mon désespoir. Il ne me reste qu'un an à vivre. Je dois absolument croire en cette résolution.

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ou assurez vous que votre image ne dépasse pas 400px de large, il en va de même pour les lecteurs de musique (a). Pour ceux qui auraient des lacunes en orthographe, pensez que bonpatron et word sont de bons amis pour faire une belle fiche. Une fois votre fiche terminée, n'oubliez pas d'aller le signaler dans le sujet adapté.