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Zackael

❝ RÊVE OU RÉALITÉ, TOUT EST BON A EMPORTER ❞

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FT. RYAN GOSLING ∞ THE DEVIL YOU KNOW
CRÉDITS ; @tumblr

⊱ PSEUDONYME : Zackael ⊱ IDENTITÉ HUMAINE : Kyrian Oakley ⊱ ÂGE : vingt neuf ans en apparence ⊱ RANG/RACE : démon ⊱ EMPLOI : bénévole pour le service de BigDaddy, première et unique règle: on obéis et on se tais. ⊱ OCCUPATIONS : baby-sitting d'humain, il prend tous des chasseurs aux simples et ennuyeux mortels : nous ne garantissons pas leur état a la fin. On le croit aussi architecte pour les besoins de l'illusion. ⊱ TRAITS DE CARACTÈRE : Pessimiste,impulsif, caractériel, orgueilleux, honnête, je-m'en-foutiste, blasé, juste, ... ⊱ SES FORCES : efficace et obstiné, lorsqu'il prend une décision je s'y tiens. Engagé du coté du "mal" dans la guerre, Il ne laissera rien n'y personne abîmer la création de BigDaddy : Lulu. Il prend un plaisir sadique a torturer ses victimes. ⊱ SES FAIBLESSES : Impulsif lors qu'il s'énerve, Zack est un être d'une grande froideur. Son indifférence à propos de tout, le pousse a sous estimer ses ennemis.

~ il soupire sans arrêt, quelques que soit son humeur. A ceux qui ose faire la moindre remarque, il rétorque qu'il utiles ses poumons a bonne escient, cependant ce type n'est qu'une matérialisation parmi tant d'autre de sa lassitude chronique.
~ il adore se battre, rien de vaux un peu de sang.
~ il passe le plus claire de son temps devant la télévision, apprenant sur les humains, observant leur pathétisme et leurs idioties en soupirant (hé oui encore, j'ai bien préciser sans arrêt *zbaff*)
~ il vécu un amour destructeur et illusoire lors de sa vie humaine.
~ il adore fumer des cigarette, il ne peut résister à la tentation du petit tube blanc et jaune certains y voit une marque de faiblesse, la conséquence d'une trop longue proximité avec les hommes, lui pense qu'il s'agit d'une de leur rare invention intéressante, bien qu'il ne comprend toujours pas l’intérêt d'avoir créer et de vendre une arme à mort retardé.
~ il porte souvent des lunettes ou des chapeaux, son hôte ayant la peau fragile et lui même ne supportant pas d'être cramer par le soleil.

1. LORS D'UN AVENTUREUX VOYAGE AU CŒUR D'UN ENDROIT DÉSERT A LA TOMBÉE DE LA NUIT, TU CROISES LE CHEMIN D'UN CHASSEUR, QUE FAIS-TU ? Rien. Que voulez vous qu'je fasse ? Je vais pas aller lui serrer la pince non plus ! C'est quand même en partie a cause d'eux (bon d'accord Lulu a commencé) que je me retrouver coincé sur c'te foutu endroit au lieu de jouer les p'tits chef en bas.
2. UN CAMARADE PLEIN DE BONNES VOLONTÉS VOLE A TON SECOURS, TU SAIS QUE TU LUI EN ES REDEVABLE ET TU N'AIMES PAS ÇA, QUE FAIS-TU ? Redevable en quoi ? Je lui ai rien demandé moi! Pour que ma vie soit en danger il faut y mettre le paquet et avoir de sacré pouvoir mais il est vrai que c'est arrivé une ou deux fois à l'occasion. Que ferais un parfait angelot dans ce cas ? Je suppose que je me contenterai de laisser échapper un "merci" entre mes lèvres crispés avant de tourner les talons.
3. TU DÉCOUVRES QUE DES DOPPELGANGER ESSAYENT DE METTRE MAIN MISE SUR LA VILLE DE COLLINSTON, QUE FAIS-TU ? Cette bande de charognard qui non même pas d'existence propre ? J’enverrai un message BigDaddy qui ne me répondra pas, il ne me répond jamais de toute manière, a croire qu'il m'a envoyé ici pour me punir. Je serai tenter d'utiliser mes pouvoirs mais vu qu'ils ne serviraient pas à grand chose, je me contenterai de les regarder jouer avec les pauvres humains qui sont victime de leur tour malin.


⊱ TON OPINION SUR COLLINSTON ? C'est charmant vraiment. On s’ennuie à mourir, y'a rien à faire. A se demander ce que tout ces adeptes du surnaturel font dans le coin, ne vous vexer par les amis mais sérieusement, vous ne pensez pas réellement que Lulu va se déplacer ici, si ? Naïf va! Bref, Collinston c'est une petite bourgade américaine comme il y'en a tant. Pas mal de travail pour un démon blasé dans mon genre, avec tout ses phénomènes étranges qui s'y produisent et ses stupides chasseurs qui se font péter la gueule par mes frères d'arme .. Y'a du boulot, pas de chaumage pour l’escadron venu d'en bas. En plus y'a quelques bar sympa, l'alcool coule a flot et les gens sont des plus séduisant surtout vu de l'intérieur.

DERRIÈRE L’ÉCRAN a écrit:

⊱ TON PSEUDO : boston. ⊱ UN P'TIT PRÉNOM ? manon ⊱ TON ÂGE : dix huit pige les gars ⊱ OU AS TU TROUVÉ SFTD ? : je le connaissais depuis bien longtemps mais Moriarty (sweet daisy) m'a donnée envie de sauter le pas ⊱ TON AVIS DESSUS ? c'beauuuu ⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION : 3/7. (j'travail durant encore 16jours les enfants, oui oui c'est tellement atroce que je compte les jours qu'il me reste a tenir)⊱ TON DERNIER MOT : y'a du chocolat ici ?

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❝ TAKE ANOTHER WALK OUT OF YOUR FAKE WORLD ❞

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CRÉDITS ; @tumblr
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ANGLETERRE - 1917
La voiture a ralenti doucement à l'entrée de la propriété, ma tête posée contre la vitre froide j'ai observé l'éclat vert de ma campagne anglaise. Le soleil brillait haut dans le ciel en cette fin d'été, mes bras s'enroulèrent autour de mon corps amaigris. L'horreur de mon passé me glaçait les os, intérieurement sans vie je laissais mon corps poursuivre le chemin de mon existence branlante sans émettre le moindre jugement. Au loin, j'apperçu une masse humaine, richement vêtu, le sourire aux lèvres : ma famille. Mon regard turquoise se posa sur eux, vide de toutes émotions, ils n'étaient plus rien pour moi, s'ils l'avaient jamais été. J'étais né second fils d'un marquis, j'étais le petit frère de mon frère, le second neveux de mes oncles. Je n'étais que l'ombre d'une ombre et l'avait toujours été. L'invisibilité avait cédé le pas à la noirceur. Le halo obscure qui se dégageait de mon être était un appel muet à l'enfer que j'avais vécu. Un hurlement silencieux qui ordonnait a quiconque de s'éloigner de moi, de partir avant que mon âme morcelé n'abîme la leur. Le véhicule s'est arrêté juste en face d'eux, un soupire lasse s'est échappé de mes lèvres tandis que je fermais les paupières un instant, indiffèrent au groupe qui m'attendait, à leur bonheur factice, leur illusion d'avoir retrouvé l'enfant qu'ils avaient envoyés à la guerre. Je posai un pied a terre et laissait mes yeux voguer sur le manoir qui se tenait devant moi, cette bâtisse immense aux murs blancs et au volet gris, aux innombrables pièces, aux souvenirs poussiéreux ... Cet endroit que j'avais cru d'être mon foyer n'était en réalité qu'un tas de pierre. Je me moquais de ce lieu, de ces gens qui me souriaient avec félicité, de leurs paroles inutiles que je ne prenais même pas la peine d'écouter. Le marquis vint se placer devant moi, un sourire éclaira ses lèvres tandis qu'il m'enlaçait, les bras le long du corps, je subissait son élan d'affection sans émotion. Cet homme que j'avais vénéré m'avait envoyé droit en enfer, pour le prestige de son nom, pour l'honneur que représentait la perte d'un enfant au front. Ma mère plongea ses yeux dans les miens, deux billes vertes délavées, noyées à la vue de mon cadavre. « Où est-elle ? » Ma voix rauque coupa leur babillage incessant, ma gorge n'avait plus l'habitude d'être utilisé, seul les cris d'horreur et les silences salvateurs étaient nés en son sein depuis des années. « Elle a épousée le fils Richemont le mois dernier. » Je tournais mon visage vers mon frère, cet homme qui serait toujours ce que je ne serai pas. Il était duc lorsque je n'étais qu'un homme, il était riche et entier alors que je sortais d'une guerre de plusieurs années, cassé de toute part. Cet homme m'avait volé ma vie et le savait parfaitement. Son regard hautain et son sourire narcissique me hérissait, toutes les fibres de mon être le haïssait. J'étais si fatigué et lasse, que je ne ressentis qu'un faible pincement au coeur à son annonce. Ainsi donc, ma promise en avait épouser un autre. La femme qui prétendait m'aimer n'était plus, je n'étais d'ailleurs plus l'homme qu'elle avait connu. « Vous ne vous en tirez pas trop mal à ce que je vois mon frère. Heureusement tout est fini à présent ! ». Je me détournais d'eux et pris la direction du parc, inspirant profondément l'odeur de camélia qui emplissait l'air chaud. Mon corps s'effondra contre un arbre, l'opacité de mes paupières recouvrit à nouveau mes prunelles. Ils étaient tous si content que la guerre soit terminée, de savoir que nous avions gagnés. Qui se souciaient de nous, mort-vivant à la mémoire transpercée ? Nos âmes étaient bleuies a jamais par le spectre de l'enfer que nous avions traversés, la peur qui emplissait mon estomac chaque nuit était encore présente, mes muscles restaient désespérément tendus, guettant sans cesse une attaque surprise venu de l'ennemi, mes oreilles surveillaient les environs, prenant garde à reconnaitre le bruit significatif d'un moteur d'aéroplane japonais. J'aurai tout aussi bien pu rester la bas, rester comme mes frères d'armes, la gueule couverte de sang, oublier de l'humanité dans les rizières asiatiques. La mort faisait tellement partis de mon être que ma survie tenait du miracle, mon esprit assoiffé de paix recherchait sans cesse une seule raison d'être rentré, de vouloir poursuivre la vie miséreuse et délabrée qui serait la mienne.

Le pourquoi resterait a jamais dans mon esprit un mystère. Je n’étais plus homme mais boule de destruction, le feu me purifierait. La folie et la haine se confondant dans mon esprit, j’incendiais le manoir cette nuit là ; sans savoir qu’un autre type d’enfer m’attendait. Plus sombre et plus obscure, remplis d’une multitude d’être qui comme moi connaissait l’horreur de la vie.


COLLINSTON - 2012
Un soupire d’agacement s’échappe de mes lèvres closes tandis que je me saisie du verre en face de moi. Le bar grouille de monde, d’âme empestant l’égoïsme et l’envie de passer du coté obscure. C’est la primeur de l’humanité, oscillant sans arrêt entre le bien et le mal, ne demandant qu’un coup de pousse pour basculer définitivement. Il est si aisé de laisser l’enfer dévorer son âme, un sourire crispé aux lèvres, j’observe inlassablement la serveuse parader autour de moi, m’enivrant de ses sourires : naïve petite chose qui me croit sous son charme. Elle ignore encore qu’elle sera mon nouveau jouet. Avalant une gorgée du liquide, je passe une main dans mes cheveux blond, ce corps est définitivement l’un des meilleurs que j’ai habité : Kyrian Oakley et sa vie misérable appartienne à une autre vie, l’une de ses existences fades et insignifiante. « Je fini mon service à minuit », chuchote ma futur victime en se penchant vers moi. Un simple sourire de ma part et la voilà qui minaude, qui s’enivre de ma présence, de mon charisme. Profite s’en, faible créature. Ce sera ta dernière nuit. Colliston était décider l'endroit parfait pour m'occuper.